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Aucune forme de création artistique n'est étrangère à Télérama qui entend, chaque semaine, partager le meilleur de la culture avec ses lecteurs. C'est pourquoi, en partenariat avec Arte, notre magazine est fier de proposer, pour la première fois, un webdocumentaire en accès direct sur le site Télérama.fr. En découvrant Alma, une enfant de la violence, nous avons été saisis par la force du témoignage de cette jeune femme, ex-membre d'un gang guatémaltèque. L'intensité de l'histoire, le talent et le sens du récit de ses auteurs, tout était réuni pour donner à la rédaction de Télérama l'envie d'accompagner cette œuvre remarquable pour la faire découvrir à tous.

Aujourd'hui, je ne chronique pas Aix en Provence. Je vous envoie ces images du Guatemala, qui m'ont touchées. Je pense que, malgré la dureté du propos, le partage de celui-ci est essentiel. Au passage, le site a également des modules très bien faits, pour en savoir plus sur la situation du pays.

Alma, c’est la confession brute d’une jeune femme qui a passé 5 ans dans le gang le plus violent du Guatemala. Elle a extorqué, tabassé, assassiné. Elle vous parle, les yeux dans les yeux, dans un programme complet (webdoc, TV, tablettes, livres, expo…) réalisé par Isabelle Fougère et Miquel Dewever-Plana, produit par nos amis d’Upian et soutenu par des dessins d’Hugues Micol qui revient avec nous sur cette collaboration.

Dans le dernier webdocumentaire co-produit par Upian, Arte et l’Agence VU, réalisé par Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, Alma raconte ses années passées dans l’extrême violence du gang des « maras », au Guatemala.

Powerful web documentary about gang violence in Guatemala by Miquel Dewever-Plana & Isabelle Fougère.

Retour au réel avec Alma, un passionnant webdoc en ligne sur Rue89 depuis quelques jours.

Le témoignage est poignant et inédit, Alma se livre complètement et nous raconte le récit de sa vie.

Le nouveau doc de l’agence Upian en partenariat avec Arte.

Jamais voyeuriste, ce reportage jongle à merveille entre une histoire intime et pudique même si les larmes sont inévitables pour Alma, et une mise en perspective avec de nombreux autres éléments. Le format même de ce web documentaire est singulier : pendant les quarante minutes d’interview, on peut basculer sur des images du Guatemala. Plus encore, on trouve sur le site quatre modules qui proposent d’approfondir le débat, en évoquant en images et en mots quelques grands thèmes qui permettent de mieux comprendre le phénomène de gang. Et il est en effet intéressant de prendre le problème dans l’ensemble de son contexte, que ce soit la pauvreté, la corruption, où l’histoire même du Guatemala et les crimes contre l’humanité qui y ont été commis il n’y a pas si longtemps. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le phénomène des gangs est appelé « l’autre guerre », en référence au génocide des années 1970-1980 et ses 200 000 victimes.

Un travail passionnant sur le fond comme sur la forme, très prenant, documenté et à visage humain : je le recommande vivement !

Eine Lebensbeichte wie ein Schlag ins Gesicht. Eine Geschichte, rührend wie eine Träne. Das ist Artes neue Webdoku über die 26-jährige Alma, ein Ex-Gangmitglied der berüchtigten Maras in Guatemala. Nach fünf Jahren Hölle kann sie aus dem System der Gewalt fliehen. Ihre ehemaligen Kollegen verpassen ihr einen Abschiedsgruß: Alma sitzt heute im Rollstuhl. Fotograf Miquel Devewer-Plana und die Autorin Isabelle Fougère haben es geschafft, dass uns Alma teilnehmen lässt an ihrem Erlebten. Und sie kann so intensiv erzählen, dass es einem ganz anders wird. Bei der Machart der Webdoku gibt es gleich zwei richtungsweisende Innovationen.

Alma est belle, forte, fragile, intrigante, révoltante, touchante. Alma m'a donné une claque avec ses mots durs, ses larmes, son histoire.

ist eine traurige, packende Webdoku, die jeder sehen sollte, der sich für das Erzählen von Geschichten interessiert und die verwobenen Wege des Lebens. Hart, herzzerreißend und betäubend - einfach großartig:

Âgée de 26 ans, la jeune Alma en a passé cinq au sein d’une "Mara", ces gangs archi-violents qui sévissent au Guatemala. Condamnée à mort par ses anciens frères d’armes pour avoir voulu les quitter, elle a survécu de justesse à leur tentative d’assassinat, mais désormais elle ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.

Terrifiant mais nécessaire, même si, comme Alma, on n’en sort pas indemne. Un docu produit, entre autres, par la boîte dans laquelle travaille mon fiston. Son nom figure en fin de générique. M.A, maman fière de cette réussite

Working with a team of designers at the French creative studio Upian, Plana and Fougere, say they intended to create a final product—with a sensitive and innovative approach to a narrative— that would be interactive and accessible. The final product, which took two years to develop, is incredibly in-depth—allowing its audience to explore the story through the innovative web piece, two books and a film, all available in four languages.

Elle raconte son parcours, non sans émotion. Aujourd'hui Alma est repentie et essaye de vivre "normalement" mais ses actes d'une extrême violence la hante et ont de graves conséquences sur son quotidien. Je ne vous en dit pas plus car le témoignage d'Alma est chronologique et c'est intéressant de comprendre son parcours dans le temps et comment tout a commencé.

En découvrant Alma, une enfant de la violence, nous avons été saisis par la force du témoignage de cette jeune femme, ex-membre d'un gang guatémaltèque. L'intensité de l'histoire, le talent et le sens du récit de ses auteurs, tout était réuni pour donner à la rédaction de Télérama l'envie d'accompagner cette œuvre remarquable pour la faire découvrir à tous.

Must-see the webdocumentary ”Alma”, the intimate story of a woman caught in the net of violence in Guatemala

voici un web doc particulièrement bien fait autour du témoignage d'une jeune femme ex-patoja de la calle. Il y a 10 ans, je travaillais avec cette population et ça m'a renvoyée loin loin là bas. De la centaine d'ado que j'ai suivi, j'ai su deux ans après que moins de la moitié avait survécu, soit tués par balles, soit morts du SIDA, soit par overdose de drogue. Il y a dans le documentaire la tombe d'une petite Wendy, il s'agit d'une de mes petite patiente, morte pendant que j'étais la bas si je me souviens bien. On l'a retrouvée criblée de balles, un jour.