02 October 2007 20:15
Les confédé nous préparent une défaite, pire qu'en 2003 ?
by assr38Les confédé nous préparent une défaite, pire que 2003 ?
Comme en 2003, la CGT et la FSU se rangent derrière les confédé qui ont décidé qu'il était urgent de ne rien faire face aux attaques extrêmes de la droite.
Alors que rien n'empêchait la FSU et la CGT d'appeler pour le 18.10. Hormis la crainte, le risque d'être débordé par un mouvement général qui irait en s'amplifiannt, échappant aux contrôles des partenaires sociaux.
En bradant la sécu sociale, pour l'offrir à des assureurs comme Guillaume Sarkozy, les confédé espèrent négocier plus d'avantages financiers et matériels auprès du gouvernement et du Medef. Maintenir la position sociale de l'appareil syndical et obtenir de nouveaux avantages, en échange de la fin des régimes spéciaux, au cas par cas. C'est ce que la patronat étatsuniens appelle le gagant-gagnant. Les patrons sont gagnants ainsi que les membres salariés de l'appareil confédral. Quant aux ouvriers, dites-vous que cela aurait pu être pire. Parole de partenaire.
En divisant et en émiettant les luttes, les Confédé nous préparent une défaite certaine, sur le modèle de 2003. Allons-nous suivre les schémas tactiques de 2003, ou chacun se bat dans son académie, sans jamais pouvoir construire un rapport de force puissant ? Dès maintenant, ne faut-il pas lancer une coordination qui confèdère touts les salariés du public en grève, de manière à agir comme un poing qui frappe avec un maximum de force ? Et pousse les hésitants à rejoindre la lutte.
Ce n'est pas uniquement pour préserver leur image de partenaire que les Confédé ont décidé qu'il était urgent de ne rien faire. De nous promener de réunions en réunions, offrant tout loisir à la droite, le temps nécessaire pour mettre en place ses anti-réformes et les présenter comme inévitable. Toutes les confédé vivent en grande partie de l'argent donné par les patrons et l'Etat, les cotisations représentent au mieux 30 % des rentrées.
La gestion de la sécu assure des postes avec de bons salaires à des cadres syndicaux. La gestion de l'épargne salariale est une autre source de revenu. CEux qui ont décidé de ne rien faire ne sont pas touchés par ces mesures rétrogrades de Fillon et du Medef. Ils ne sont pas ouvriers, ni manutentionnaires, ni jeunes, et ne seront pas obligés de cotiser 42 ans. C'est à dire comme moi, de travailler jusqu'à 67,5 ans. Comme des millions d'autres, je partirais à 60 ans, léssivé avec une pension de merde.
Le syndiqué de base, qui paye ses cotisations et travaille, lui payera comme le non-syndiqué. Il existe une véritable division de classe entre le simple syndiqué et l'appareil syndical. Cet écart est d'autant plus grand que le syndiqué de l'appareil est de moins en moins confronté à l'exploitation quotidiennne...
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