PUBLIC MARKS with tag yasuni

For a country like Ecuador, getting at Yasuní's oil is a tempting target: currently the Andean nation derives a whopping 35% of its public spending budget from petroleum exports. Correa could well use the added money: currently half the Ecuadoran population lives in poverty. But Correa, who issued lime-green posters emblazoned with the slogan "citizen revolution" during his first run for the presidency, and who has renamed the oil ministry the "ministry of non-renewable resources," is busily pitching ITT-Yasuní to European governments instead of moving ahead with sensitive oil exploration. In exchange for preserving Yasuní, Correa wants $350 million a year from the Global North for the next ten years.

Nous glissons à vive allure sur le Rio Napo. Attirés, emportés, absorbés par ce large fleuve qui serpente au milieu d'un incroyable imbroglio de verdure. Il y a 500 ans, cette surface miroitante constituait la route vers l'Eldorado. Mais d'or, personne n'en trouva. Quelques siècles plus tard, vers 1950, d'autres types de conquistadors s'engouffraient, le coeur plein d'espoir, sur cette «autoroute de l'Amazonie». Seule la couleur de leur éden avait changé, passant du blond patine de l'or au noir vitreux du pétrole. Avec cette fois beaucoup plus de succès. Cinquante ans plus tard, l'Amazonie, pillée et souillée, se cherche un nouvel eldorado. Alors qu'un nombre croissant de pays latino-américains misent sur la nationalisation des entreprises étrangères ou l'augmentation des taxes sur les produits pétroliers, l'Equateur a imaginé quelque chose d'autre.