public marks

PUBLIC MARKS from noel_basile with tag television

January 2007

La petite mosquée dans la prairie: les musulmans ont, eux aussi, le sens de l'humour - Le Blog de Noel Basile

C'est la nouvelle série de télévision dont on parle le plus en Amérique depuis quelques jours, «la petite mosquée dans la prairie» diffusée depuis hier sur la chaîne anglophone canadienne CBC. Un sit-com qui raconte la vie d'une collectivité musulmane fraîchement installée dans un village agricole du pays profond canadien. Son décor n'est pas loin de la célébrissime «petite maison dans la prairie». Son ressort, l'humour. Sa trame, le projet de ces musulmans d'établir une mosquée dans ce coin reculé et leurs rapports avec des voisins bourrés d'a priori et qui n'ont retenu de l'Islam que ce que les journaux télévisés ont bien voulu leur servir depuis le 11 septembre.

October 2006

Les guides touristiques en Egypte veulent censurer une série télévisée qu'ils considèrent ''insultante'' pour leur métier

Un visiteur français poursuit de ses assiduités une guide touristique. La scène extraite d'une série télévisée choque certains. Des voix réclament l'interdiction de la diffusion à la télévision. L'affaire fait grand bruit au Caire. Le président du syndicat des guides touristiques, Mohamed Gharib, se démène comme un petit diable auprès des autorités officielles afin d'interdire une série télévisée qu'il juge offensante pour les professionnels de son noble métier. L'objet de sa colère, un mélodrame naïf et innocent, comme la télévision égyptienne en diffuse par dizaines, dont le rôle principal est tenu par la starlette Leila Badaoui et qui dépasse les meilleures telenovelas, les Feux de l'amour et autre Rubi, par son degré inégalé de niaiseries inoffensives.

August 2006

Rainbow Warrior: une télévision néo-zélandaise veut diffuser les aveux des 2 espions français, Dominique Prieur et Alain Mafart - Le Blog de Noel Basile

Rainbow Warrior: une télévision néo-zélandaise veut diffuser les aveux des 2 espions français, Dominique Prieur et Alain Mafart Anonymat très visible Vingt-et-un après le sabotage du Rainbow Warrior, Dominique Prieur et Alain Mafart ont été déboutés par une court d’appel dans leur tentative de bloquer la diffusion, en Nouvelle-Zélande, des images de leur procès Ils veulent se faire oublier, c’est raté. La court d’appel d’Auckland a autorisé aujourd’hui TVNZ, chaîne de télévision néo-zélandaise, de montrer l’ex-capitaine Dominique Prieur et l’ex-colonel Alain Mafart plaidant coupables pour homicide involontaire pendant leur procès dans l’affaire du Rainbow Warrior, le navire de l’organisation Greenpeace coulé, en juillet 1985, dans la baie d’Auckland, causant la mort du photographe portugais Fernando Pereira. La chaîne avait initialement prévu de diffuser, l’an dernier, des extraits captés par les caméras internes du tribunal dans une émission rétrospective marquant le 20ème anniversaire de l’affaire Rainbow Warrior. Les avocats des deux anciens agents de la DGSE, ceux qui furent identifier dans un premier temps sous leur fausse identité d’époux Turenge, avaient saisi la justice néo-zélandais pour atteinte à la vie privée affirmant que leurs clients n’ont jamais donné leur accord pour être filmés pendant leur comparution dans le box des accusés. Les trois juges néo-zélandais qui ont donné ce lundi le feu vert à la diffusion, à l’issu de 18 mois de bataille juridique, estiment que ces images relèvent «de l’intérêt général puisqu’elles rappellent un événement historique ». Événement qui raisonne, donc, toujours dans l’esprit de l’opinion publique en Nouvelle-Zélande après avoir longtemps terni l'image de la France dans le Pacifique sud. Les avocats de TVNZ ont fait valoir que Dominique Prieur et Alain Mafart « ont écrit des livres dans lesquels ils ont décrit l’épisode de leur procès sans évoquer une quelconque humiliation ou sentiment dégradant ». Pour rappel, le Rainbow Warrior a été saboté, dans la nuit du 9 au 5 juillet 1985, par des agents secrets français provoquant la mort du photographe néerlandais d’origine portugaise, Fernando Pereira, revenu à bord du bâtiment après une première explosion destinée à faire peur et forcer les occupants à fuir. Le 22 novembre 1985, Alain Mafart et Dominique Prieur furent condamnés à 10 ans de prison puis transférés sur la base militaire française de l'atoll d'Hao moins d'un an plus tard, à l'issue de négociations qui on abouti au paiement par la France d’une compensation de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et de 8,1 millions à Greenpeace.