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Le salaire des enseignants affecte-t-il la qualité de leur travail? C'est la question qu’une école à bons d’études de New York veut trancher en doublant le salaire de ses enseignant.

Userful a créé un logiciel permettant de brancher jusqu’à 10 postes de travail sur un seul ordinateur. C’est aussi un petit geste pour l’environnement.

À première vue, la nouvelle a de quoi étonner : les services en ligne de vente d'essais universitaires admettent que les coûts sont souvent défrayés par les parents eux-mêmes.

Sur le seul plan de la santé, une étude américaine établit que la réduction du nombre d'élèves dans les classes de maternelle à la 3e année se paie d’elle-même par les économies à long terme des frais reliés à la santé.

Une collègue a fait l’achat pour sa classe d’un projecteur pour ordinateur, une dépense de 1 500 $ tirée de sa poche.

Afin de rentabiliser l’achat des portables pour les élèves dans le cadre de son initiative Stratégie d’apprentissage amélioré, la commission scolaire Eastern Townships entend monnayer son expertise. Par ailleurs, Nolan Bowie plaide pour une éducation à long terme et globale qui étend l’idée de la cité éducative à la nation.

Défiant la logique selon laquelle les investissements dans les universités favorisent la croissance économique, un économiste renommé publie une étude élargie qui conclut au contraire qu’ils ralentissent l’économie.

Tout idéaliste que nous sommes, l’idée de motiver les élèves par des récompenses pécuniaires attire aussitôt l’anathème. Les Anglo-Saxons, plus pragmatiques, sont plus enclins à tenter l’expérience.

Lauren Greenfield, connue pour ses documentaires sociologiques, présente sept capsules édifiantes sur l'emprise de la consommation sur les jeunes. Quand une adolescente dit candidement devoir payer un sac à main plus de 1000 $ pour rivaliser avec les autres filles de son entourage, on dérape.

Quelques fois, les élèves chatouillent nos préjugés, comme depuis qu’ils se sont mis à vendre des objets d’occasion par le biais de leur blogue scolaire. Malgré que l’école soit réfractaire aux idées mercantiles, j’ai cru bon de laisser faire.

Une enquête d'un syndicat anglais révèle que les enseignants font plus de travail non rémunéré que toute autre profession (BBC : Teachers ‘doing most unpaid work’). Cela ne surprendra personne. Les 11 heures de travail hebdomadaire gratuites correspondent à peu de choses près à la situation au Québec.

Le débat sur le dégel des frais de scolarité a le mérite de placer l'éducation à l'avant-scène de la campagne électorale. Surtout, il soulève un point précis qui nous change des vagues discours politiques, quoique le Parti Québécois a eu l’audace hier de promettre des mesures précises (PDF). La réaction des étudiants est désespérante, non pas pour son idéalisme habituel, mais par son absence de solutions originales.

Un rapport de la firme KPMG évalue les coûts annuels pour l’Angleterre et le Pays de Galles à près de 2 milliards de £ (4,2 milliards $ CDN) seulement pour la littératie (BBC: Reading scheme ‘saves taxpayer’). Cela représente environ 180 $ (CDN) pour chaque foyer, dont une partie seulement, au fil des ans, garnirait une bibliothèque.

Le gouvernement du Manitoba envisage d’offrir des mesures fiscales qui, combinées aux programmes existants d’aide financière aux étudiants, dépasseraient le coût des études universitaires.

Scholarships Around the US, une fondation crée par Daniel Kovach, vient de décerner ses premières bourses d’études à trois blogueurs.

Selon le U.S. Census Bureau, un diplôme universitaire rapporte en moyenne 23 000 $ (USD) de plus que des études secondaires. Cela équivaut aux estimations faites pour le Canada.

Entre 1999 et 2003, les universités canadiennes ont haussé de 84 % leurs revenus provenant de la recherche. L'article du Globe and Mail résume bien les efforts faits par les universités pour tirer profit de toute la recherche qu'on y fait. Les chiffres proviennent d’un rapport de plus de 80 pages publié par l’Association des universités et collèges du Canada.

En s’inscrivant à The Open University, un étudiant anglais obtient ses diplômes à distance, à l’aide de ses portables, tout en poursuivant sa carrière. Contrairement à son frère et sa soeur qui se sont endettés en joignant les rangs des universités classiques, cet étudiant a utilisé ses économies pour acheter une maison.