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Considérant que le rock'n'roll devrait toujours être "drôle, idiot et chaotique", Black Lips se tient assez bien à son propre mot d'ordre. Originaire d'Atlanta, ce groupe de rock garage se distingue par une énergie brute, un son primitif et sale teinté de blues et de punk, et un sens de l'humour jusqu'au-boutiste. Formé en 2000, il a rapidement développé une réputation de groupe incontrôlable sur scène – le groupe est d'ailleurs interdit de séjour dans plusieurs salles aux Etats-Unis. Chacune de ses performances scéniques offre son lot d'excès et de délire. Au delà de leurs indéniables qualités de performeurs, les membres de Black Lips savent avant tout écrire des chansons extraordinairement efficaces, aux textes doux-amers et aux mélodies simples et addictives.

Bedouin Soundclash est un groupe de musique canadien, originaire de Kingston en Ontario. Leur style peut-être décrit comme étant un mélange de reggae, de rock, de soul et de ska. Si le nom de Bedouin Soundclash ne vous dit pas grand chose, le hit planétaire "When the night feels my song" parlera beaucoup plus à vos oreilles. Rencontre avec l'un des membres du trio canadien venu à Toulouse (au Kléo) défendre sa dernière création : Street Gospels.

Installation : "Rendez-vous d'automne" Né en 1953 à Nevers, vit et travaille à Montreuil(Seine-Saint-Denis) et Pèteloup (Nièvre). Baigné d'abord dans la scène punk et dans l'énergie trash des années 80, Claude Lévêque est aujourd'hui une figure à la fois très instituée et toujours alternative de la scène artistique française. Noir génie du lieu, il revisite les lieux d'exposition par le biais de créations environnementales où lumières, objets et sons contribuent à une atmosphère toute particulière. Fin avril 2008, il a été choisi pour représenter la France à la Biennale de Venise 2009. Dans cette optique, l'artiste a sélectionné comme commissaire Christian Bernard, directeur du MAMCO. Rencontre avec cet artsite hors du commun et décryptage de son installation "Rendez-vous d'automne" conçue in situ, dans la Maison éclusière toulousaine, à l'occasion de cette édition 2008 du Printemps de septembre sur le theme « Là où je vais, je suis déjà » ?

Les Fleshtones se forment en 1976, j'ai 3 ans et pas de platine vinyle, eux sont dans le Queens et se font tranquillement leur place sur la scène punk rock New yorkaise. 30 ans plus tard, ils ont chacun l'âge d'être le popa d'une grande trentenaire comme moi et pourraient avoir le look de mon petit frère, encore aurait-il fallu que j'en eu un, mais j'ai eu une soeur et un tourne disque auquel je suis restée collée à l'écoute de leur second album « Blast Off ». Quelques années de fanatisme accru plus tard, quoi de plus naturel que de me retrouver face à ces grands enfants hyperactifs aprés 1h30 d'énérgie 60's sur la scène du Bikini. Entre fromage et dessert, on se pose pour un mini live acoustique et une interview qui tourne quasiment au repas de famille! Les fleshtones ont trouvé leur recette pour durer : Farfiza et guitare Fuzz confèrent LE son garage inimitable, une bonne dose de simplicité doublée d'une sérieuse part d'autodérision ainsi que des tonnes de projets sur les oreilles font le reste : pas nécessaire de faire compliqué. A en écouter Peter et Keith, ils seraient même prêts à tourner 30 ans de plus... Résolument, l'esprit rock ça conserve, prenez en de la graine ! Faster Pussy Cat